L'Angleterre des Rois

La monarchie du Royaume d'Angleterre a commencé avec Alfred le Grand et a pris fin avec la reine Anne, qui est devenue reine de Grande-Bretagne quand l'Angleterre a fusionné avec l'Ecosse en 1707.

Quelques rois ont été réputés contrôler les anciens royaumes des Anglo-Saxons et sont considérés comme les premiers rois d'Angleterre. Par exemple, Offa, roi de Mercie, et Egbert, roi de Wessex, sont parfois décrits comme des rois d'Angleterre par des écrivains populaires, mais pas par tous les historiens. À la fin du VIIIe siècle Offa a réalisé une domination sur le sud de l'Angleterre. En 829 Egbert conquis Mercia, mais en perd vite le contrôle. À la fin du IXe siècle Wessex était le royaume anglo-saxon dominant. Son roi, Alfred le Grand, était seigneur de l'ouest de Mercia et a utilisé le titre de Roi des Saxons, mais il n'a jamais statué sur le nord de l'Angleterre, qui était alors aux Danelaw. Son fils Edouard l'Ancien conquis le Danelaw orientale, mais le fils d'Edward Æthelstan est devenu le premier roi à gouverner l'ensemble de l'Angleterre quand il a conquis Northumbrie en 927, et il est considéré par certains historiens modernes comme le premier roi d'Angleterre.

La Principauté de Galles a été incorporé dans le royaume de l'Angleterre en vertu du Statut de Rhuddlan en 1284, et en 1301 le roi Edouard Ier y a investi son fils aîné, le futur roi Edouard II, le prince de Galles. Depuis ce temps, sauf pour le roi Edouard III, les fils aînés de tous les monarques anglais ont porté ce titre. Après la mort de la reine Elizabeth I, en 1603, les couronnes d'Angleterre et d'Ecosse ont été rejoints sous le roi Jacques VI d'Écosse, qui est devenu Jacques Ier d'Angleterre. Par proclamation royale, James s'est nommé "roi de Grande-Bretagne", mais un tel royaume n’a pas été créé avant 1707, lorsque l'Angleterre a subi une union législative avec l'Ecosse pour former la nouvelle Grande-Bretagne unie, pendant le règne de la reine Anne.

 

Maison des Wessex (871-1013) -Alfred the Great -Edward the Elder -Ælfweard -Æthelstan -Edmund I -Eadred -Eadwig -Edgar the Peaceful -Edward the Martyr -Æthelred the Unready	Maison du Danemark (1013-1014) -Sweyn Forkbeard
Maison des Wessex 1014-1016 -Æthelred the Unready -Edmund Ironside	Maison du Danemark 1016-1042 -Cnut -Harold Harefoot -Harthacnut
Maison des Wessex 1042-1066 -Edward the Confessor -Harold Godwinson -Edgar the Ætheling	Maison de Normandie 1066-1135 -William I -William II -Henry I
Maison de Blois( 1135-1154) -Stephen	Maison d'Anjou (1154-1216) -Henry II -Henri le Jeune Roy -Richard Cœur de Lion -Jean sans Terre
Maison Plantagenet (1216-1399) -Henry III -Edward I -Edward II -Edward III -Richard II	Maison Lancaster (1399-1461) -Henry IV -Henry V -Henry VI Maison York (1461-1470) -Edward IV Maison Lancaster (1470-1471) -Henry VI Maison York (1471-1485) -Edward IV -Edward V -Richard III
Maison Tudor (1461-1603) -Henry VII -Henry VIII -Edward VI -Mary I -Philip -Elizabeth I	Maison Stuart (1603-1649) -James I -Charles I Commonwealth (1653-1659) -Oliver Cromwell -Richard Cromwell Maison Stuart (1660-1707) -Charles II -James II -Mary II -William III -Anne

Les actes de l'Union de 1707 étaient des lois parlementaires adoptées par le Parlement de l'Angleterre et de l'Ecosse, elles mettent en œuvre le traité de l'Union. Les Actes réunissent le royaume d'Angleterre et le royaume d'Ecosse dans le royaume de Grande-Bretagne.

Angleterre, Ecosse et Irlande partageaient un monarque commun depuis plus de cent ans, depuis l'Union des Couronnes en 1603, lorsque le roi Jacques VI d'Écosse a hérité du trône anglais et irlandais. Bien décrite comme une Union des Couronnes, jusqu'en 1707, il y avait en fait deux couronnes distinctes reposant sur la même tête. Il y avait eu des tentatives en 1606, 1667, et 1689, pour unir l'Angleterre et l'Ecosse par des lois.

Maison Stuart (1707-1714) -Anne	Maison Hanovre (1714-1901) -George I -George II -George III -George IV -William IV -Victoria
Maison Saxe-Coburg et Gotha  (1901-1910) -Edward VII	Maison Windsor (1917-Présent) -George V -Edward VIII -George VI -Elizabeth II

 Les Tudor:

La Chambre des Tudor était une maison royale, descendant de la ligne masculine de Penmynydd. Les Tudor ont gouverné l'Angleterre et ses royaumes, le pays de Galles et l'Irlande de 1485 jusqu'en 1603. Le premier monarque Tudor était Henry VII, descendant des Lancaster.

Henri Tudor a pu se mettre en place comme candidat au trône. Sa victoire a été renforcée par son mariage avec Elizabeth d'York, unissant symboliquement les anciennes factions belligérantes en une nouvelle dynastie. Les Tudors ont étendu leur pouvoir au-delà de l'Angleterre moderne. Ils ont également soutenu les revendications vers le royaume de France. Henry VIII fait la guerre à la France pour récupérer ce titre. Après lui, sa fille Marie perd le contrôle de la France avec la chute de Calais en 1558.

La Maison Stuart est arrivée au pouvoir en 1603 lorsque la ligne Tudor a échoué.

Elizabeth I, qui séjournait à Hatzfeld House au moment de son accession, est arrivée à Londres sous les acclamations de la classe dirigeante et du peuple.

Lorsque Elizabeth monta sur le trône, il y avait beaucoup d'appréhension parmi les membres du conseil nommés par Marie, en raison du fait que beaucoup d'entre eux avait participé à plusieurs complots contre Elizabeth : son emprisonnement dans la Tour, forçage à épouser un prince étranger. En réponse à leur peur, elle a choisi comme ministre en chef sir William Cecil, un protestant. Sous Marie, il avait été épargné, et était souvent venu voir Elizabeth, officiellement pour examiner ses comptes et dépenses. Il était le cousin et ami de Blanche Parry, la personne la plus proche de Elizabeth. Elizabeth a également nommé son favori personnel, le fils du duc de Northumberland, Lord Robert Dudley, comme son maître de cavalerie.

Elizabeth a fait un long chemin turbulent pour accéder au trône. Elle a u un certain nombre de problèmes au cours de son enfance, l'un des principaux étant l'exécution de sa mère, Anne Boleyn. Quand Anne a été décapitée, elle a déclaré qu'Elizabeth était l'enfant illégitime d'Henry et qu'elle ne pourrait pas hériter du trône. Après la mort de son père, elle a été élevée par Catherine Parr et son mari Thomas Seymour. Un scandale a surgi. Pendant les examens, elle a répondu franchement et hardiment et toutes les charges ont été abandonnées. Elle était une excellente étudiante, bien instruite en latin, français, italien. Elle était censée être musicienne, elle chantait et jouait du luth. Après la rébellion de Thomas Wyatt qui a été tué, Elizabeth a été emprisonnée dans la Tour de Londres. Aucune preuve n'a pu être trouvée que Elizabeth était impliquée et elle a été libérée et mise à la campagne jusqu'à la mort de sa sœur, Marie Ire.

Elizabeth était protestante modérée. Elle était la fille d'Anne Boleyn, qui a joué un rôle clé dans la Réforme anglaise dans les années 1520. Elle a été élevée par Blanche Herbert. Lors de son couronnement en Janvier 1559, la plupart des évêques catholiques -, nommés par Marie, avaient expulsés la plupart des pasteurs protestants en 1553 - et elle a refusé d'accomplir le service en anglais. Finalement, l'évêque de Carlisle, Owen Oglethorpe, a célébré la cérémonie. Après le couronnement, deux lois importantes ont été adoptées par le Parlement : la Loi de l'homogénéité et de l'Acte de suprématie, établissant l'Eglise protestante comme étant l'église de d’Angleterre. Elizabeth en devient la chef suprême. Ces actes ont introduit l'obligation d'assister à des services religieux tous les dimanches et ont imposé un serment pour les ecclésiastiques et hommes d'Etat à reconnaître l'Eglise d'Angleterre, l'indépendance de l'Eglise, et l'autorité d'Elizabeth en tant que gouverneur suprême.

Malgré l'incertitude d'Elizabeth - (et donc des Tudor à garder l'Angleterre,) elle ne se maria jamais. Elle a été courtisée entre 1579 et 1581, par François, le fils d'Henri II et Catherine de Médicis. Mais comme Catherine de Médicis, était soupçonnée d'avoir ordonné Le massacre de la Saint-Barthélemy, Elizabeth prosterna le mariage. Elizabeth savait que le prolongement de la ligne Tudor était maintenant impossible : elle avait quarante-huit ans en 1581 et elle était trop vieille pour avoir des enfants.

De loin la menace la plus dangereuse à la ligne Tudor pendant le règne d'Elizabeth était l'Armada espagnole de 1588. Lancé par le vieux prétendant d’Elizabeth, Philippe II d'Espagne, elle a été commandé par Alonso de Guzmán El Bueno. Les espagnols ont perdu à la suite de mauvais temps sur la Manche et d'une mauvaise organisation.

Alors qu’Elisabeth est diminuée physiquement avec l'âge, elle a continué à bénéficier de l'aide de son peuple. En réponse à la famine à travers l'Angleterre en raison de mauvaises récoltes dans les années 1590, Elizabeth a introduit la loi sur les pauvres, permettant aux paysans qui étaient trop malades pour travailler un certain montant d'argent de l'Etat. Tout l'argent qu'Elizabeth avait emprunté a été remboursé au moment de sa mort, Elizabeth avait non seulement pas de dettes, mais était dans le crédit. Elizabeth mourut sans enfant au Palais de Richmond le 24 Mars 1603. Elle n'a jamais nommé de successeur. Cependant, son ministre en chef Sir Robert Cecil avait correspondu avec le roi protestant Jacques VI d'Écosse, fils de Marie Stuart, et la succession de James au trône d'Angleterre était sans opposition. La Chambre des Tudor a survécu seulement dans la ligne féminine, et la maison des Stuart a occupé le trône anglais le siècle suivant.