Découvrez la biographie historique de Catherine de Medicis, reine de France - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
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Née : 13 Avril 1519 à Florence Maison : Chambre des Médicis Epoux : Henri II, roi de France |
Catherine de Médicis (13 Avril 1519 -5 Janvier 1589), de son nom complet Caterina Maria Romula di Lorenzo de 'Medici, est la fille de Laurent II de Médicis et de Madeleine de La Tour d'Auvergne. Elle a été reine de France de 1547 jusqu'à 1559. Elle était l’épouse du roi de France Henri II. Elle a eu trois fils qui sont devenus rois de France. Elle a, à des moments différents, influencé la vie politique de la France.
En 1533, à l'âge de quatorze ans, Caterina épouse Henri, second fils du roi François Ier et de la reine Claude de France. Catherine de Médicis était la reine consort de France de 1547 à 1559. Tout au long de son règne, Henri l'a exclu de participer aux affaires de l'Etat et a favorisé sa maîtresse, Diane de Poitiers, qui a exercé une grande influence sur lui. La mort de Henri, a poussé Catherine dans l'arène politique en tant que mère du frêle roi François II. Quand il est mort en 1560, elle est devenue régente au nom de son fils de dix ans, le roi Charles IX et a obtenu des pouvoirs considérables. Après la mort de Charles en 1574, Catherine a joué un rôle clé dans le règne de son troisième fils, Henri III. Elle lui dispense ses conseils dans les derniers mois de sa vie.
Les trois fils de Catherine régnèrent à une époque de guerre civile et religieuse. Les problèmes auxquels sont confrontés la monarchie étaient complexes et de taille. Dans un premier temps, Catherine fait des concessions sur les protestants et huguenots, ils ne se sont pas reconnus. Elle est blâmée pour les persécutions excessives réalisées sous le règne de ses fils, en particulier pour Le massacre de la Saint-Barthélemy de 1572, dans lequel des milliers de huguenots ont été tués à Paris et dans toute la France.
Certains historiens ont excusé Catherine pour les pires décisions de la couronne, la preuve de sa cruauté peut être trouvée dans ses lettres. Dans la pratique, son autorité a toujours été limitée par les effets des guerres civiles. Ses politiques, par conséquent, peuvent être considérées comme des mesures désespérées pour garder la monarchie sur le trône à tout prix. Sans Catherine, il est peu probable que ses fils seraient restés au pouvoir. Selon l'un de ses biographes Mark Strage, Catherine était la femme la plus puissante d'Europe au XVIe siècle.
Son enfance
Catherine est née à Florence. La famille des Médicis était à l'origine des banquiers, ils sont venus très riche et puissants en Europe. Le père de Catherine, Lorenzo II de Médicis, a été fait duc d'Urbino par son oncle le pape Léon X, et le titre est revenu à Francesco Maria della Rovere après la mort de Lorenzo. Ainsi, même si son père était un duc, Catherine était relativement faible de naissance. Cependant sa mère, Madeleine de la Tour d'Auvergne, la comtesse de Boulogne, faisait partie des nobles familles françaises les plus importante. Ce patrimoine prestigieux maternel a été bénéfique à son futur mariage avec un roi de France.
Madeleine est décédée le 28 Avril de fièvre ou de la peste, et Lorenzo est mort le 4 mai. Le jeune couple s'est marié l'année précédente à Amboise dans le cadre de l'alliance entre le roi de France François Ier et le pape Léon contre l'empereur germanique Maximilien Ier. Le roi François voulait que Catherine soit élevée à la cour française, mais le pape Léon avait d'autres plans pour elle. Il avait l'intention de la marier au fils illégitime de son frère, Hippolyte de Médicis.
Catherine a d'abord été prise en charge par sa grand-mère paternelle, Alfonsina Orsini. Après la mort de Alfonsina en 1520, Catherine a rejoint ses cousins et fut élevé par sa tante, Clarice Strozzi. La mort du pape Léon en 1521 interrompt brièvement le pouvoir des Médicis, jusqu'à ce que le cardinal Jules de Médicis soit élu pape "Clément VII" en 1523. Clément loge Catherine dans le Palazzo Medici Riccardi à Florence.
En 1527, les Médicis ont été renversés à Florence par une faction opposée au régime de Clément, le cardinal Silvio Passerini. Catherine a été prise en otage et placée dans une série de couvents. Elle est restée dans une maison pendant trois ans. Clément n'avait pas le choix, il a couronné Charles empereur romain germanique en échange de son aide pour reprendre la ville. En Octobre 1529, les troupes de Charles assiégèrent Florence. On réclame la mort de Catherine. Certains ont même suggéré qu'elle soit remise aux troupes pour être utilisée pour leur gratification sexuelle. La ville a finalement capitulé le 12 Août 1530. Clément convoque Catherine à se joindre à lui à Rome où il l'accueillit à bras ouverts. Puis il se charge de lui trouver un mari.
Parmi les prétendants, Jacques V d’Ecosse a envoyé le duc d'Albany à Clément pour conclure un mariage. Lorsque François I propose son second fils, Henri, le duc d'Orléans, Clément saute sur l'offre. Henri était inespéré car Catherine a des origines roturières.
Le mariage a eu lieu à l'église de Saint-Ferréol les Augustins à Marseille en 1533. Catherine a vu peu son mari dans leur première année de mariage, mais les dames de la cour l'ont bien traitée, impressionné par son intelligence et son souci de plaire. La mort du pape Clément VII le 25 Septembre 1534 cependant, a miné Catherine. Le prochain pape, Paul III, a brisé l'alliance avec la France et a refusé de payer son énorme dot. Le prince Henri ne montre aucun intérêt à Catherine ; à la place, il a pris ouvertement des maîtresses. Pendant les dix premières années, Catherine n'a pas réussi à faire des enfants. En 1537, d'autre part, Philippa Duci, une des maîtresses d'Henri, a donné naissance à une fille, qu'il a publiquement reconnu.
Dauphine de France
En 1536, le frère aîné d'Henri, François, prend froid lors d'une partie de tennis, il contracte une fièvre, et meurt. Henri prend sa place. Comme Dauphine, Catherine devait offrir un héritier au trône. Le divorce a été discuté. En désespoir de cause, Catherine a essayé tous les trucs connus pour tomber enceinte. Le 19 Janvier 1544, elle donne naissance à un fils, nommé François.
Après être tombée enceinte une fois, Catherine n'a plus de difficulté à le faire à nouveau. Catherine donne naissance le 2 Avril 1545 à Elisabeth. Elle donne à Henri huit autres enfants, dont six qui mourront en bas âge, y compris le futur Charles IX ; le futur Henri III ; et François. L'avenir à long terme de la dynastie des Valois, qui gouverne la France depuis le 14ème siècle, semblait assuré.
Catherine n'a pas réussi à améliorer son mariage. En 1538, à l'âge de dix-neuf ans, Henri a pris une maîtresse Diane de Poitiers, qu'il adorait. Même si, il a respecté le statut de Catherine en tant qu’épouse. Lorsque le roi François Ier meurt en 1547 Catherine devint reine consort de France. Elle a été couronnée dans la basilique de Saint-Denis le 10 Juin 1549.
Reine de France
Henri n’a permis à Catherine presque aucune influence politique en tant que reine. Même si elle a agi parfois comme régente pendant ses absences, ses pouvoirs étaient strictement nominaux. Henri a donné le Château de Chenonceau, que Catherine avait voulu pour elle, à Diane de Poitiers, elle a pris sa place au centre de la puissance.
Diane n'a jamais considéré Catherine comme une menace. Elle a même encouragé le roi à coucher avec elle. En 1556, Catherine a failli mourir en donnant naissance à deux filles jumelles. Les chirurgiens lui sauvent la vie en brisant les jambes de l'un des deux bébés. La fille survivante est morte sept semaines plus tard.
Le règne d'Henri a également vu la montée des frères Guise, Charles, qui est devenu cardinal, et son ami, il est devenu duc de Guise. Leur sœur Marie de Guise avait épousé Jacques V d'Ecosse en 1538 et était la mère de Marie, reine d'Ecosse. À l'âge de cinq ans et demi, Marie a été amené à la cour française, où elle a été promise au Dauphin, François. Catherine l'a élevée avec ses propres enfants à la cour française, tandis que Marie de Guise régissait l’Ecosse.
Les 3-4 Avril 1559, Henri a signé la paix de Cateau-Cambrésis avec le Saint Empire romain germanique et l'Angleterre, mettant fin à une longue période de guerres en Italie. Le traité a été scellé par les fiançailles d'Elisabeth à Philippe II d'Espagne. Leur mariage a eu lieu à Paris le 22 Juin 1559.
Le roi Henri a participé à la joute. Il a vaincu les ducs de Guise et Nemours, mais le jeune Gabriel, comte de Montgomery, l’a assommé. Catherine est restée à son chevet, mais Diane s'est tenu à l'écart, "de peur d'être expulsée par la Reine". L'état d'Henri se dégrade. Lentement, il perd la vue, la parole et la raison, et le 10 Juillet 1559, il meurt. Catherine a pris comme emblème une lance brisée où sont inscrits les mots « acrymae hinc, hinc dolor » (« De là viennent mes larmes et ma douleur »).
Reine Mère
Le règne de François II
François II devint roi à l'âge de quinze ans. Dans ce qu'on a appelé un coup d'État, le cardinal de Lorraine et le duc de Guise-dont la nièce, Marie Stuart, reine d'Écosse, ont -pris le pouvoir au lendemain de la mort d'Henri II et se sont rapidement déplacé dans le palais du Louvre avec le jeune couple. L'ambassadeur anglais a rapporté quelques jours plus tard que «la maison de Guise domine". Pour le moment, Catherine travaille avec les Guise par nécessité. Elle n'est pas strictement de droit dans le gouvernement de François, parce qu'il a été jugé assez vieux pour se prononcer pour lui-même. Catherine n'a pas hésité à exploiter sa nouvelle autorité. Un de ses premiers actes fut de forcer Diane de Poitiers à lui remettre les joyaux de la Couronne et à retourner au Château de Chenonceau.
Les frères Guise persécutent les protestants avec zèle. Catherine a adopté une position modérée et a parlé aux Guise des persécutions, elle n'avait pas de sympathie particulière pour les huguenots. Les protestants ont un leader, Antoine de Bourbon, roi de Navarre, le premier prince de sang, puis, et son frère, Louis de Bourbon, prince de Condé, qui a soutenu un complot visant à renverser les Guise. Lorsque les Guises entendent parler du complot, ils déménagent la cour du château fortifié d'Amboise. Le duc de Guise lance une attaque dans les bois autour du château. Ses troupes ont surpris les rebelles et tué nombre d'entre eux, y compris le commandant, La Renaudie. D'autres se sont noyés dans la rivière.
En Juin 1560, Michel de L'Hospital a été nommé chancelier de France. Il a demandé le soutien des organes constitutionnels de la France et a travaillé en étroite collaboration avec Catherine. Le 20 Août 1560, Catherine et le chancelier préconisent leur politique à une assemblée de notables à Fontainebleau. Les historiens considèrent l'occasion comme un exemple précoce de sens politique de Catherine. Pendant ce temps, Condé lève une armée et à l'automne 1560 il attaque des villes dans le sud. Catherine le fait arrêter. Il est jugé en Novembre, reconnue coupable d'infractions contre la couronne, et condamné à mort. Sa vie est sauvée par la maladie et la mort du roi.
Lorsque Catherine avait réalisé que François allait mourir, elle a fait un pacte avec Antoine de Bourbon par lequel il renoncerait à son droit de régence du futur roi, Charles IX, en échange de la libération de son frère Condé. Par conséquent, lorsque François est décédé le 5 Décembre 1560, le Conseil privé a nommé Catherine en tant que gouvernante de la France avec des pouvoirs très étendus.
Le règne de Charles IX
Au début, Catherine a gardé le roi près d'elle, et dormait dans sa chambre. Elle a présidé son conseil, a décidé la politique, les affaires et contrôlée l’Etat. Cependant, elle n'a jamais été en mesure de contrôler le pays dans son ensemble, qui était au bord de la guerre civile. Dans de nombreuses régions de France, les nobles régnaient plutôt que la couronne. Les défis de Catherine sont complexes et, à certains égards difficiles pour elle.
Elle convoque les dirigeants de l'église pour tenter de résoudre leurs différences doctrinales. Malgré son optimisme, le Colloque de Poissy est un échec le 13 Octobre 1561. Catherine a échoué car elle a vu la fracture religieuse mais aussi politique. En Janvier 1562, Catherine a publié l'édit de tolérance de Saint- Germain dans une nouvelle tentative de construire avec les protestants. Le 1er Mars 1562, cependant, dans un incident connu comme le Massacre de Wassy, le duc de Guise et ses hommes ont attaqué des huguenots dans une grange à Vassy (Wassy), tuant 74 personnes et en blessant 104. Guise, qui a appelé le massacre "un accident regrettable", a été acclamé comme héros dans les rues de Paris, tandis que les huguenots ont appelé à la vengeance. Le massacre a allumé la mèche qui a déclenché la Guerres de Religion. Pendant les trente prochaines années, la France se trouve dans un état de guerre civile et de trêve armée.
Louis de Bourbon, prince de Condé, et l'amiral Gaspard de Coligny ont soulevé une armée de 1800 hommes. Ils ont formé une alliance avec l'Angleterre et prennent les villes. Catherine a rencontré Coligny, mais il a refusé de faire marche arrière. L'armée royale a riposté rapidement et a assiégé les huguenots détenus à Rouen. Catherine est venue voir sur son lit de mort d'Antoine de Bourbon, roi de Navarre, après qu'il ait été mortellement blessé par un tir d'arquebuse. Les catholiques ont pris Rouen, mais leur triomphe fut de courte durée. Le 18 Février 1563, un espion appelé Poltrot de Méré a tiré à l'arquebuse au siège d'Orléans. Ceci déclenche une vendetta aristocratique qui complique les guerres civiles françaises. Catherine, cependant, est ravie de la mort de son allié. "Si M. de Guise avait péri plus tôt, la paix aurait été atteinte plus rapidement". Le 19 Mars 1563, l’édit d'Amboise, met fin à la guerre. Catherine est désormais ralliée à la fois aux huguenots et aux forces catholiques pour reprendre Le Havre aux mains des anglais.
Le 17 Août 1563, Charles IX fut déclaré majeur au Parlement de Rouen, mais il a montré peu d'intérêt au sein du gouvernement. Catherine a décidé de lancer une campagne pour faire respecter l'édit d’Amboise. À cette fin, elle part avec Charles et la cour à travers la France de Janvier 1564 à mai 1565. Catherine a des entretiens avec la protestante Reine Jeanne d'Albret à Mâcon. Elle a également rencontré sa fille Elisabeth à Bayonne. Son mari dit à Catherine d'abandonner l'édit d'Amboise et de trouver des solutions punitives au problème de l'hérésie.
En 1566, l'ambassadeur de l'Empire ottoman, Guillaume de Grandchamp de Grandrye, propose à la Cour un plan pour réinstaller les huguenots français et les uthériens allemands afin de créer une colonie militaire et un tampon contre les Habsbourg. Ce plan a également l'avantage supplémentaire d'éliminer les huguenots de France, mais il n'a pas réussi à intéresser les Ottomans.
Le 27 Septembre 1567, les forces huguenotes ont tenté de tendre une embuscade au roi, déclenchant une nouvelle guerre civile. Pris au dépourvu, la cour s'enfuit à Paris en plein désarroi. La guerre est terminée à Longjumeau en 1568, mais les troubles civils et l'effusion de sang continuent. La Surprise de Meaux a marqué un tournant dans la politique de Catherine vers les huguenots. A partir de ce moment, elle a abandonné les compromis, pour une politique de répression.
Les huguenots se retirèrent à la citadelle fortifiée de La Rochelle sur la côte ouest, où Jeanne d'Albret et son fils de quinze ans, Henri de Bourbon, se joignirent à eux. Catherine appelle Jeanne, dont la décision de se rebeller pose une menace. Néanmoins, la paix de Saint-Germain-en-Laye, signé le 8 Août 1570 concède plus large tolérance aux huguenots.
Catherine veut favoriser ses intérêts Valois par mariage. En 1570, Charles IX épouse Elisabeth d'Autriche, fille de Maximilien II du Saint-Empire. Après la mort de sa fille Elisabeth morte en couche en 1568, elle vante sa plus jeune fille Margaret devant Philippe II d'Espagne. Elle veut un mariage entre Marguerite et Henri III de Navarre, dans le but d'unir les Valois aux Bourbons. Marguerite, cependant, a été secrètement impliquée avec Henri de Guise, le fils du défunt duc de Guise. Lorsque Catherine le découvert, elle lui dit que c'est elle qui règle, elle déchire ses vêtements.
Catherine presse Jeanne d'Albret de se présenter à la cour. Lorsque Jeanne vient à la cour, Catherine lui met la pression, en jouant sur les espoirs de Jeanne pour son fils bien-aimé. Jeanne a finalement accepté le mariage entre son fils et Margaret, aussi longtemps que Henri reste un huguenot. Lorsque Jeanne arrive à Paris pour acheter des vêtements pour le mariage, elle tombe malade et meurt, les huguenots accusent Catherine. Le mariage a eu lieu le 18 Août 1572 à Notre-Dame, Paris.
Trois jours plus tard, l'amiral de Coligny entre au Louvre quand un coup de feu retentit. Une arquebuse a été découverte dans une fenêtre, mais le coupable s'est échappé à l'arrière du bâtiment sur un cheval. Coligny rentre chez lui à l'Hôtel de Béthisy, où le chirurgien Ambroise Paré lui retire une balle. Catherine effectue une visite à Coligny et promet de punir celui qui l'a blessé. Beaucoup d'historiens ont blâmé Catherine de l'attaque de Coligny.
Le massacre de la Saint-Barthélemy, qui a commencé deux jours plus tard, a souillé la réputation de Catherine. Il n'y a pas de raison de croire qu'elle n'était pas derrière la décision lorsque le 23 Août Charles IX a ordonné de tuer tout le monde. L'idée était claire. Catherine et ses conseillers devaient venger l'attaque de Coligny. Ils ont donc choisi de frapper fort et de tuer les chefs huguenots alors qu'ils étaient encore à Paris après le mariage.
Le massacre à Paris a duré pendant presque une semaine. Il s’est répandu dans de nombreuses régions de France. Le 29 Septembre, quand Navarre s’agenouille devant l'autel comme catholique romain, après s'est converti pour éviter d'être tué, Catherine se tourne vers l’ambassadeur et rit. De cette époque date la légende de la reine italienne méchante, qui avait agi sur les principes de Machiavel : tuer tous les ennemis d'un seul coup.
Le règne de Henri III
Deux ans plus tard, Catherine fait face à une nouvelle crise avec la mort de Charles IX à l'âge de vingt-trois ans. Henri était le fils préféré de Catherine. Contrairement à ses frères, il monta sur le trône en tant qu'adulte. Il était également en meilleure santé, mais il a souffert de faiblesse des poumons et d'une fatigue constante. Il dépendait de Catherine et son équipe de secrétaires. Il a souvent caché les affaires de l'Etat, s’immergeant dans des actes de piété, comme les pèlerinages et la flagellation. Il était, cependant, également célèbre pour son cercle de favoris, appelé Mignon. Les mignons étaient des jeunes gens frivoles et à la mode, à qui la malignité publique attribuait la sexualité hétérodoxe.
Henri a épousé Louise de Lorraine-Vaudémont en Février 1575, deux jours après son couronnement. Son choix a contrecarré les plans de Catherine pour un mariage politique avec une princesse étrangère. Les rumeurs de l'incapacité de Henri de produire des enfants étaient à ce moment dans une large diffusion. La probabilité d'avoir des enfants a reculé, le plus jeune fils de Catherine, François, duc d'Alençon, a joué son rôle en tant qu'héritier du trône.
En 1576, dans un mouvement qui met en danger le trône d’Henri, François s'allie avec les princes protestants contre la couronne. Le 6 mai 1576, Catherine cède à presque toutes les demandes huguenotes dans l'édit de Beaulieu. Le traité est devenu connu sous le nom de 'Monsieur paix' parce que François a forcé la couronne. François est mort en Juin 1584, après une intervention désastreuse dans les Pays-Bas au cours de laquelle son armée a été massacrée. La mort de son plus jeune fils était une calamité pour les rêves dynastiques de Catherine. Selon la loi salique, par lequel seuls les hommes pouvaient monter sur le trône, le huguenot Henri de Navarre est maintenant devenu l'héritier de la couronne française.
Catherine avait au moins pris la précaution d'épouser Margaret, sa plus jeune fille. Margaret, cependant, est devenue une épine dans le pied de Catherine comme François, et en 1582, elle est revenue à la cour française sans son mari. Catherine envoie Pomponne de Bellièvre à Navarre pour organiser le retour de Margaret. En 1585, Margaret s'enfuit à nouveau. Elle se retire dans sa propriété à Agen. Margaret a pris un amant appelé d'Aubiac. Catherine demande à Henri d'agir avant que Margaret leur fasse honte. En Octobre 1586, donc, il l'enferme dans le château d'Usson. D'Aubiac a été exécuté.
Catherine était incapable de contrôler Henri. Son rôle dans son gouvernement est devenu celui de chef de l'exécutif et diplomate. Elle a beaucoup voyagé à travers le royaume. En 1578, elle a assumé la tâche de pacifier le sud. À l'âge de cinquante-neuf ans, elle se lance dans un voyage de dix-huit mois dans le sud de la France pour répondre aux chefs huguenots. Ses efforts ont payé car Catherine est de nouveau respectée du peuple français. À son retour à Paris en 1579, elle est accueillie par le Parlement et les foules.
De nombreux grands catholiques romains ont été consternés par les tentatives de Catherine pour apaiser les huguenots. Après l'édit de Beaulieu, ils avaient commencé à former des ligues locales pour protéger leur religion. La mort de l'héritier au trône en 1584 a incité le duc de Guise à assumer la direction de la Ligue catholique. Il avait prévu de bloquer Henri à la succession de Navarre pour placer Charles de Bourbon sur le trône. Il a recruté des grands princes catholiques, des nobles et prélats pour, signer le traité de Joinville avec l'Espagne, et il est prêt à faire la guerre aux "hérétiques". En 1585, Henri III n'a pas d'autre choix que de partir en guerre contre la Ligue. Henri était incapable de lutter contre les catholiques et les protestants, qui avaient tous deux armées plus fortes que la sienne. Dans le traité de Nemours, signé le 7 Juillet 1585, il a été forcé de céder à toutes les exigences de la Ligue. Il est entré dans la clandestinité pour jeûner et prier. La monarchie a perdu le contrôle du pays, et n'était pas en mesure d'aider l'Angleterre. En 1587, la réaction catholique contre les protestants est devenue une campagne à travers l'Europe. Elizabeth I exécute Marie Stuart, reine d'Écosse, le 8 Février 1587 ce qui scandalise le monde catholique. Philippe II d'Espagne prépare une invasion de l'Angleterre. La Ligue a pris le contrôle d'une grande partie du nord de la France.
Sa Mort
Henri embauche des troupes suisses pour l'aider à défendre Paris. Les Parisiens, cependant, affirment le droit de défendre la ville eux-mêmes. Le 12 mai 1588, ils ont érigé des barricades dans les rues et refusent les ordres, sauf du duc de Guise. Catherine informe le roi, qu'il faut fuir la ville dans la nuit, faire des compromis. Le 15 Juin 1588, Henri signe l'Acte d'Union.
Le 8 Septembre 1588 à Blois, où la cour est réunie pour une réunion, Henri rejette tous ses ministres. Catherine, au lit avec une infection pulmonaire, est maintenu dans l'obscurité.
Lors de la réunion des états, Henri remercie Catherine pour tout ce qu'elle a fait. Il l'appelait non seulement mère du roi, mais aussi mère de l'État. Henri n'a pas dit à Catherine son plan. Le 23 Décembre 1588, il demande au duc de Guise d'aller au Château de Blois. Quand Guise entra dans la chambre du roi, il le tue de 45 coups de couteau. Au même moment, huit membres de la famille de Guise sont arrêtés, y compris le frère de Guise, Louis de Lorraine, Immédiatement après l'assassinat de Guise, Henri va voir Catherine et lui annonce la nouvelle. Elle rend visite à son vieil ami le cardinal de Bourbon le 1er Janvier 1589.
Le 5 Janvier 1589, Catherine meurt à l'âge de soixante-neuf ans, probablement d'une pleurésie. Catherine a dû être enterrée à Blois. Diane, fille d’Henri II et Philippa Duci, déplacent son corps à Saint-Denis basilique. En 1793, une foule révolutionnaire jeta des os dans une fosse commune avec celles des autres rois et des reines. Huit mois après l'enterrement de Catherine, Jacques Clément poignarde à mort Henri III. À l'époque, Henri assiégeait Paris avec le roi de Navarre, qui lui succédera. L'assassinat de Henri III met fin à près de trois siècles de domination des Valois et amené la dynastie des Bourbons au pouvoir.
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